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La pensée, la conscience, fait partie des cinq sens. La particularité du zazen… D’abord, Sensei [Deshimaru] disait : « Zen, c’est zazen ! » Zazen, c’est la posture Le plus important c’est la posture. Il ne faut pas baser sa posture sur ses faiblesses. Il ne faut pas que notre posture dépende de nos faiblesses. On en a tous, mais on ne les met pas en priorité. C’est pour ça que Sensei disait toujours : « La posture, la posture ! » La bonne posture entraîne le reste avec elle. Donc, le mental je disais que c’était la même chose. C’est comme l’histoire du type qui dit : « Ça sent mauvais ici ! » Mais en fait, il a de la merde au bout du nez. Le mental, c’est ça. Il ne faut pas l’entretenir. Pas pendant zazen. Le mental a des fonctions vitales pour l’homme. Mais pas pendant zazen. Pendant zazen, au contraire, on doit créer de l’espace sans mental. Ça nous aide à avoir l’esprit souple. Maintenant, le monde est totalement dans la dualité. Les blancs contre les noirs. Le bon contre le mauvais. Le vrai contre le faux. C’est le moment de pratiquer le non-mental. De créer de l’espace silencieux. Maître Wanshi dit, dans le Zazenshin: « Briller sans toucher l’objet. » Même si des pensées apparaissent, elles sont belles. Il faut les laisser vivre. Ne pas les toucher. Il ne faut pas s’y attacher. Après, elles passent, elles disparaissent. Parfois, c’est le silence. Parfois d’autres pensées apparaissent. Il faut les laisser vivre. Laisser passer. Ne pas les toucher.